JÉRUSALEM/GAZA – Le conflit israélo-palestinien entre dans son 701e jour dans une escalade dramatique. Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés samedi devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem pour exiger un accord immédiat sur la libération des otages, dans l’une des plus grandes mobilisations sur ce sujet.
La colère des familles d’otages
Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, a déclaré à la foule : “Netanyahu est le pire ennemi du peuple juif“. Cette manifestation reflète l’exaspération croissante d’une partie de la société israélienne face à l’incapacité du gouvernement à ramener les captifs.
Bilan humanitaire catastrophique à Gaza
L’ONG Save the Children a révélé un chiffre glaçant : plus de 20 000 enfants palestiniens ont été tués en 23 mois de guerre, soit une moyenne d’un enfant par heure. La reine Rania de Jordanie a dénoncé une “destruction catastrophique” et une “brutalité indéniable” à Gaza.
Déclarations internationales
Le président américain Donald Trump a exprimé ses craintes : “Je crains que certains otages soient morts récemment“. Ses déclarations interviennent tandis que l’armée israélienne a bombardé un gratte-ciel à Gaza City, affirmant qu’il abritait des militants du Hamas – ce que démentent les témoins sur place.
Contexte régional
Cette nouvelle journée de violence s’inscrit dans une impasse politique totale, malgré les pressions internationales accrues. Les accusations de la reine Rania concernant la famine “délibérée” d’une population entière ajoutent une dimension supplémentaire à la crise humanitaire.
La situation reste bloquée entre les exigences israéliennes de destruction du Hamas et les demandes palestiniennes pour un cessez-le-feu immédiat et un retrait complet des territoires occupés.






